Dans chaque famille, il y a ces photos qu’on retrouve dans une boîte, un tiroir, un vieil album.
Celles qu’on passe de main en main. Celles que les enfants découvrent avec des yeux ronds.
Celles qui disent “Tu vois, là, c’était toi.”
La photo imprimée a une force que le numérique n’a pas : elle se transmet, elle se partage, elle dure.
Aujourd’hui, on n’a jamais autant pris de photos.
Chaque jour, des milliards d’images sont capturées, partagées, stockées. Notre téléphone est devenu un prolongement de notre mémoire.
Mais paradoxalement, on n’a jamais eu aussi peu de souvenirs à transmettre.Et si, un jour, toutes ces images disparaissaient ?
La mémoire numérique : une illusion de permanence
En 2020, 1 436 milliards de photos ont été prises dans le monde (source : Keypoint Intelligence / InfoTrends, Worldwide Image Capture Forecast 2020). Parmi elles, seules 6 % ont été imprimées. Les autres dorment dans des clouds, des disques durs, des téléphones… jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Une panne, un changement d’appareil, un oubli de mot de passe, et des centaines de souvenirs s’envolent.
Le chercheur Irène Jonas parle de « refoulement » plus que de « sauvegarde » : on stocke à l’infini, mais on ne regarde plus. Le souvenir devient flou, impalpable. Trop d’images, trop peu de traces.
Les enfants du numérique : une génération sans archives
C’est une réalité que beaucoup de jeunes adultes partagent : ils ont grandi avec des parents qui prenaient des centaines de photos numériques… mais n’ont presque aucun tirage d’enfance. Aucun album à feuilleter. Peu ou pas de souvenirs à montrer.
Et pourtant, ces images jouent un rôle clé dans la construction de soi. Revoir son visage enfant, ses premières fois, ses proches dans leurs jeunes années… Ce sont des repères affectifs et identitaires puissants.
Jonas explique que ce sont souvent les enfants eux-mêmes qui demandent à voir les photos imprimées. Ce besoin de concrétude, de permanence, ne disparaît pas avec le digital. L’objet-photo permet de raconter, transmettre, ancrer.
La force émotionnelle de l’image imprimée
Revoir ses souvenirs en format papier, c’est raviver des émotions. C’est pouvoir toucher un moment, le partager sans écran, le redécouvrir des années plus tard sans avoir besoin d’un mot de passe.
La photo imprimée traverse les générations. Elle s’invite dans les albums familiaux, les tiroirs des grands-parents, les boîtes à trésors des enfants. Elle raconte une histoire qu’un fichier numérique ne pourra jamais transmettre seul.
Et puis il y a les petits rituels : feuilleter un album avec ses enfants, comparer les ressemblances, revivre les moments forts. Ce sont ces instants qui forgent la mémoire familiale.
Imprimer, c’est transmettre
La photo imprimée a une force que le numérique n’a pas : elle se transmet, elle se partage, elle dure. Elle traverse les décennies, s’invite dans les tiroirs, les boîtes à souvenirs, les albums feuilletés en famille.
C’est pour ça qu’on a créé Pellipop.
Une appli toute simple, inspirée des pellicules argentiques.
Pas de mise en page, pas de tri infini : juste vos photos, imprimées avec soin sur du papier de qualité.
Comment s’y (re)mettre ?
On ne pourra jamais imprimer toutes nos photos.
Mais on peut déjà commencer par celles qui comptent. 💛
Essayez au tant que possible d’alimenter vos photos au fur et à mesure, sur l’instant.
Sinon, faites-le régulièrement (par exemple tous les dimanches soirs)
Vous pouvez également en offrir (grand-parents, anniversaires, fêtes…)
Créer un album, ce n’est pas juste pour soi : c’est pour aujourd’hui, pour demain, pour ceux qui viendront après nous.
Parce qu’on n’a qu’une vie. Et qu’elle mérite d’exister en vrai.
